Processus électoral au Kasaï : La société civile plaide pour l'enrôlement des congolais refoulés de l'Angola
Le coordonnateur de la société civile de la cité de Kamako, Trudon Keshilemba a appelé, le samedi 18 mars 2023 dans une sortie médiatique, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) à prendre des dispositions idoines pour identifier et enrôler les congolais expulsés de l’Angola, arrivés dans la cité frontalière en fin de la semaine afin qu’ils soient partie intégrante dans le processus électoral.
« Ces sœurs et frères Congolais qui vivaient en Angola, aujourd’hui chassés en désordre, risqueraient de rester sans identité, au cas où ils n’obtiennent pas leurs cartes d’électeurs, étant donné que l’opération d’enrôlement des électeurs tend à sa fin dans cette deuxième aire opérationnelle. Il est temps que nos autorités politico-administrarives et la Commission Electorale Nationale Indépendante se penchent sur la question pour crédibiliser les élections à venir au Kasaï, pour que ces 370 hommes et 42 femmes éligibles a l’enrôlement, sur le Total de 435 Congolais expulsés d’Angola, retrouvent leur identité et participent aussi aux échéances électorales prochaines. C’est leur droit civique » a-t-il plaidé.
Il sied de noter que la cité frontalière Congolaise de Kamako, dans la province du Kasaï, à plus de 120 km au sud-Est de la ville de Tshikapa a accueilli 435 congolais expulsés de l’Angola, dont 370 hommes, 42 femmes, 7 garçons et 16 filles, en fin de cette semaine. Informations confirmées par les sources frontalières et la société civile locale de la contrée. Ils passent nuit à la belle étoile, et n’ont aucune assistance pour le moment.
Jean-Luc Bakampenda
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