Obsèques de Verckys Kiamuangana : la veuve Séraphine Kiriza sollicite des autorités sa protection lors des funérailles
Interdite par ses anciennes rivales de mettre ses pieds au deuil de son mari Verckys Kiamuangana, la veuve Séraphine Kondoli Kiriza sollicite la protection des autorités pour rendre un dernier hommage à son époux, apprend-on d'un média de la place, ce mardi 22 novembre.
'« Ils disent que je ne dois pas être aux obsèques, car le chef de l'État, son épouse, le premier ministre et plusieurs autres autorités du pays me verront et voudront m'assister pour mieux prendre soin des orphelins qui sont restés avec moi. Je ne quémande pas pourtant. C'est mon défunt mari que je veux pleurer. Que la ministre du Genre et celle de la Culture me viennent en aide. J'ai besoin d'être sécurisée pour mieux rendre hommage à mon cher époux », a déclaré la veuve Kiamuangana.
Elle fait savoir, par ailleurs, qu'elle se retrouve actuellement loin du toit conjugal, l'endroit où se tient le deuil, puisque menacée de mort
« On m'accuse de profiteuse, voleuse. (...) Ils refusent que je participe aux obsèques de mon époux. Je pleure mon mari loin de notre toit conjugal, parce que les enfants me promettent la mort (Ndlr, les enfants des anciennes femmes et concubines de Verckys Kiamuangana). Je n'ai rien contre eux. (...)Que ces enfants ne trahissent pas la mémoire de leur papa qui m'a beaucoup aimé », a-t-elle déploré.
Les obsèques de ''l'homme aux poumons d'aciers'' devraient avoir lieu les 19 et 20 novembre à l'esplanade du Palais du peuple, mais elles ont été reportées à une date ultérieure.
Félix Wazekwa, président du comité d'organisation de ces funérailles a fait savoir que le gouvernement n'a pas encore décaissé les frais funéraires.
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