A Kisangani, les stations d'essence tarissent
Pas d' essence dans la ville de Kisangani (Tshopo), mercredi 6 janvier matin. La plupart de stations d'essence qui s'approvisionnent dans l'Est du pays n'ont plus de stock.
Dans les stations d'essence qui s'approvisionnent à partir de Kinshasa, on y deplorent des bousculades, disputes entre les conducteurs de taxi moto, les engins motorisés des particuliers ainsi que les revendeurs d'essence et leurs bidons.
Quelques rares revendeurs de carburant communement appelés Khadafis vendent le litre d'essence à 3 000 Francs congolais (1,5$) voire 4 000 Francs congolais (2$).
Du coup, la plus petite course par moto taxi - le moyen transport le plus utilisé- a également doublé.
Le prix est passé de 500 (0,25$) à 1000 Francs congolais (0,5 $).
Les conducteurs de moto taxi et les utilisateurs de ce service s'en plaignent.
Selon certains pétroliers dans la ville, la deterioration de la route nationale 4 ( Kisangani - Ituri ) est l'une de raison de la rareté de l'essence dans la ville.
Dorcas Kanku
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