Fiscalité : Quand le choix du Président rencontre le magicien du fisc Le Directeur général de la Direction générale des impôts (DGI), Barnabé Muakadi, continue d’imprimer sa marque dans la modernisation de l’administration fiscale congolaise. Invité spécial à Ottawa (Canada) par COGEL AWARDS, une organisation de la diaspora congolaise, il y a reçu une distinction honorifique pour ses performances exceptionnelles à la tête de cette régie financière de la République démocratique du Congo. Depuis sa prise de fonction, Barnabé Muakadi a réussi à faire passer les recettes de la DGI de 1,9 milliard USD à plus de 7 milliards USD, soit près de 40 % du budget national. Une progression inédite qui, selon plusieurs experts, illustre la rencontre entre « le bon choix du Président de la République et le magicien du fisc ». « La RDC a les atouts nécessaires et un Président soucieux de bonne gouvernance. Nous pouvons doubler les recettes, car notre pays a des dimensions continentales », a affirmé le patron de la DGI, confiant quant aux perspectives de croissance fiscale. Sous sa direction, la DGI a engagé plusieurs réformes structurantes, notamment la modernisation de l’impôt sur les sociétés, l’amélioration de l’impôt sur les personnes physiques et la facture normalisée, destinée à renforcer la transparence et la traçabilité des transactions. Dans le même élan, l’institution a opté pour une approche pédagogique en sensibilisant les élèves, étudiants, opérateurs économiques et agents publics à la culture fiscale, afin de renforcer le civisme et la responsabilité citoyenne. Toutefois, Barnabé Muakadi déplore le comportement de certains opérateurs économiques qui préfèrent refuser de s’acquitter de leurs impôts afin de gagner du temps à travers des procès interminables. « Il est urgent que la justice accompagne les efforts déployés pour redresser notre économie », a-t-il plaidé. Cette nouvelle distinction vient s’ajouter à une longue série de diplômes de mérite déjà décernés au Directeur général par plusieurs organisations nationales et internationales. En RDC, cette récompense est perçue comme une reconnaissance du travail bien fait et un exemple à suivre pour d’autres gestionnaires publics. Pour Génie Kande, de l’ONG Fogeka, « Barnabé Muakadi est cet oiseau rare du fisc congolais, dont les performances permettent à l’État d’avoir les moyens de sa politique et de relever les défis sécuritaires, sociaux et économiques du pays. »








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