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RDC : Bientôt la création du cadastre agricole pour booster la production locale Le ministre de l’Industrie, Julien Paluku, a annoncé mardi 1er novembre la création du cadastre agricole en RDC dans les tout prochains jours. Lors du briefing presse animé conjointement avec son collègue de la Communication et des médias, Patrick Muyaya. Julien Paluku a fait savoir que le cadastre agricole aura le même rôle que le cadastre minier dans le secteur minier. « La RDC va mettre en place un Cadastre agricole, à l'instar du Cadastre minier, afin que toute personne souhaitant exploiter les 80 millions d'hectares de terres arables et 40 millions d'hectares de terres irrigables en RDC sache exactement dans quelle province, quel territoire ou quel secteur se trouvent ces terres. Cela nous aidera à renverser la tendance », a soutenu le ministre Paluku. La création de cette structure permettra de réduire le taux d’importation des produits agro-alimentaires. La RDC, à l’en croire, importe chaque année pour 7 milliards USD, dont 3 milliards de USD en produits agro-alimentaires. « Il est impératif de renverser cette tendance. Il est inconcevable d'importer pour 3 milliards de dollars en produits agro-alimentaires alors que nous avons toujours mis en avant nos 80 millions d'hectares de terres arables et 40 millions d'hectares de terres irrigables », a-t-il déploré. La RDC dispose de près de 80 millions d'hectares de terres arables, 4 millions de terres irrigables, dont 1% seulement cultivé. L'agriculture paysanne occupe 70% de la population active. La diversité des climats, appuyée par un important réseau hydrographique permet de pratiquer une gamme variée des spéculations agricoles, selon l’ANAPI. Les étendues d’herbage et des savanes sont susceptibles de supporter un élevage de plus ou moins 40 millions de têtes de gros bétail. Les forêts tropicales qui occupent 135 millions d’hectares, soit 52% du territoire, constituent une réserve importante de biodiversité et des terres aménageables. Alors que le potentiel d’irrigation est évalué à 4 millions d’hectares, actuellement cette pratique est encore modeste. Le potentiel halieutique, se trouvant dans les parties congolaises de l’océan atlantique, le fleuve Congo et l’ensemble des lacs est estimé à 707 000 tonnes de poisson par an.