Grève à l'EPST : le gouvernement souhaite la reprise des négociations avec le banc syndical
Lors de la vingtième réunion du conseil des ministres tenue vendredi 22 octobre 2021, le dossier relatif à la grève des enseignants dans certaines écoles conventionnées catholiques a été aussi évoqué.
En effet, le Premier Ministre a informé le Conseil de la concrétisation de l’engagement de l’Etat par la signature d’un Arrêté interministériel favorisant la reprise des négociations entre le Gouvernement et le banc syndical de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, en vue de discuter sur les revendications des enseignants et permettre une reprise normale des cours dans tous les établissements scolaires.
Jean-Michel Sama Lukonde en a appelé à la responsabilité de tous les acteurs impliqués pour assurer la protection des élèves et leur permettre de retourner à l’école dans la sérénité.
Le Gouvernement continue, à l'en croire, de s’employer pour une meilleure prise en charge du secteur de l’éducation.
Dans ce cadre, il a annoncé la signature prochaine du Décret portant création, organisation et fonctionnement d’un établissement public dénommé « Fonds de Promotion de l’Éducation et de la Formation », (FPEF en sigle) permettant de générer des ressources innovantes devant venir en appui au secteur de l’éducation.
Lancée depuis le 4 octobre dernier par Tony Mwaba, ministre de l'EPST, la rentrée scolaire n’est opérationnelle jusque-là que dans les écoles privées. Dans la plupart d'écoles publiques, les enseignants refusent de reprendre normalement les cours. Ils exigent du gouvernement l'application de l'accord de Bibwa de 2019.
Pour rappel, des élèves ont manifesté dans plusieurs villes du pays pour exiger la reprise des cours dans leurs écoles. À Kinshasa par exemple, un groupe d'élèves a manifesté au Palais du Peuple situé dans la commune de Lingwala.
Selon Tony Mwaba, les élèves ont été transportés dans les bus jusqu'au palais du peuple. On leur a remis 5000 FC à chacun. Et ça, estime-t-il, c'est de la manipulation.
Pour lui, la grève décrétée par le SYNECAT n'était pas légale et n'a respecté aucune procédure. Il précise que le SYNECAT l'a reconnu et l'a levée. Je suis professeur et il m'arrive d'aller aussi en grève. La grève est un droit, je suis d'accord. Mais, elle doit être régulière, souligne-t-il.
DOMI
Laissez-nous un message