Grogne à l’ISTA/Ndolo : « Aucun étudiant n’est décédé » (ESU) Les tensions qui ont éclaté le lundi 24 février à l’Institut Supérieur des Techniques Appliquées (ISTA/Ndolo) continuent de susciter de vives réactions. Si plusieurs sources faisaient état de trois étudiants décédés par balles et de plusieurs blessés, la ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), Marie-Thérèse Sombo, a démenti ces informations, affirmant qu’aucun étudiant n’est décédé. Selon elle, trois étudiants ont été blessés et sont “convenablement pris en charge”. Marie-Thérèse Sombo s’est rendu ce même jour centre de santé où sont pris en charge les étudiants blessés. Une contestation qui vire à la violence À l’origine de ces échauffourées, selon les étudiants contactés, la contestation des étudiants de la classe préparatoire contre la décision de l’administration de refuser l’accès aux cours à ceux n’ayant pas payé la totalité des frais académiques, fixés cette année à 350 $ à payer en une seule tranche. Contrairement aux années précédentes, où un acompte de 250 $ était autorisé avant de solder les 100 $ restants, cette nouvelle mesure a provoqué la colère des étudiants, qui ont exprimé leur mécontentement à travers des manifestations. Les tensions ont rapidement dégénéré, avec des actes de vandalisme signalés contre le bâtiment administratif de l’ISTA. Les forces de l’ordre, dépêchées sur place, ont tenté de disperser les manifestants à l’aide de tirs de sommation. L’intervention de la Garde républicaine, venue en renfort, a été marquée par une répression jugée disproportionnée par plusieurs témoins. Alors que des vidéos et témoignages faisaient état d’une violente répression, la ministre Marie-Thérèse Sombo a tenu à préciser que les violences ne visaient pas les étudiants mais qu’il s’agissait d’une intervention contre “des inciviques qui se sont attaqués aux étudiants”. Cette déclaration, loin d’apaiser les tensions, suscite des interrogations quant à la gestion de la crise par les autorités.
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