Les soutenances publiques de l’année académique 2019-2020 se sont déroulées à huis clos, du lundi 19 au samedi 24 octobre, à l’Institut supérieur pédagogique (ISP) de la Gombe. Autrefois publiques, ces soutenances se sont déroulées à huis clos parce que les membres n’arrivaient pas à bien suivre les récipiendaires à cause des bruits dans les salles prévues pour cet exercice académique. Dans la salle, quand un étudiant défendait, le public dans l’assistance empêchait parfois les membres de jury de poser les questions substantielles. Ils transformaient les auditoires des soutenances dans des salles de fêtes : sifflets, vuvuzela et autres cris de joie dérangeaient avant même la décision du jury. Organiser les soutenances à huis clos n’a pas non plus empêché qu’il y ait du désordre. Des parents venus le matin ont assisté leurs enfants. Mais c’est l’après-midi que la décision tombe : plus de présence des membres des familles ou des proches. Les soutenances vont se dérouler à huis clos ; Une décision qui n’a pas enchanté les parents venus l’après-midi. Le seul lieu accessible était la cour de l’ISP/Gombe, mais pas les locaux où se déroulaient les épreuves. Les membres de sécurité ont même commencé à bousculer les parents. Des accrochages ont été observés. « Après la période des enseignements et des examens, intervient la période des soutenances des travaux de fin d’études nous avons attendu cette période impatiemment mais nous avons malheureusement été déçus de l’organisation de notre Institut. Les autorités avaient publié la date des soutenances des travaux de fin d’études et nous ont affirmé que les soutenances devraient être publiques et à notre grandes surprise, les autorités ont abusé de notre confiance », déplore Mme Bishimba Céline, finaliste de deuxième année de Licence. Daniella Kabange Twite, Stagiare de l'UPN
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