Des élèves s’affrontent à Kinshasa : un mort et plusieurs interpellations
Deux groupes d’élèves ont été mis aux arrêts le jeudi 10 mars 2022 après de violents combats. Le premier groupe a troublé l'ordre public vers midi à Jamaïque (Kitambo). Ce sont les élèves des écoles Alingbwa et Zuza.
Ils se sont affrontés à jet des pierres et armes blanches, perturbant la circulation entre maison Mbungu et entrée Macampagne.
Trois d'entre eux ont été interpellés. Le 2ème groupe a semé la terreur sur 24 novembre. Des sources renseignent qu’il s’agit des élèves de l’IPG et l’ITI Gombe. Ils se sont affrontés sur l’avenue de la Libération (ex 24 Novembre), à la hauteur du saut-de-mouton, non loin de l’Assanef.
Dans une vidéo qui fuse dans les réseaux sociaux, l’on peut voir un élève qui est tombé sur-le-champ. Il a reçu un projectile en plein visage. Des sources policières indiquent que cet élève a été conduit à un centre de santé à Lingwala où il est suivi.
Cependant, d’autres témoignages glanés révèlent que l’élève a succombé de ce coup.
19 d'entre ces élèves sont détenus au commissariat de la Police/Lingwala. Ils seront tous transférés au Tribunal pour enfant, a signalé une source policière. Pendant ce temps, leurs parents ont été invités pour les procédures administratives.
Les rixes sont devenues un phénomène fréquent dans plusieurs écoles de la capitale. Plusieurs de ces cas sont beaucoup plus enregistrés actuellement à Kintambo et à Gombe.
ITI Gombe, IPG et Bosembo, trois écoles le long de l’axe de l’avenue de la Libération, sont réputées pour ces genres cas.
« Presque chaque semaine, il y a des cas pareils. Lorsque ces élèves s’affrontent, ils perturbent même la circulation. Ce qui est grave, leur théâtre n’est pas loin du commissariat provincial et du sous-commissariat de Lingwala », s’est exprimé avec regret un usager de cette artère.
Ces jeunes qui constituent l’espoir sur lequel peut se reposer le pays se transforment petit à petit en désespoir. Après que certains élèves nous avaient offert un spectacle déshonorant de leur ébat sexuel, voilà que des rixes mettent à nue le niveau de la dépravation des mœurs qui entache la qualité de l’homme congolais de demain.
Dieumerci Kalewu
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