Le Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication ( CSAC) est complètement ignoré de la ville, des afficheurs et des agences dans les campagnes publicitaires, a regretté samedi 12 septembre, le Haut-Conseiller de cette institution, Jean-Pierre Eale. Seules 15 agences de publicité, sur les 75 répertoriées consultent le CSAC, et sur les 15, seules 4 reçoivent les avis de conformité avant de diffuser leurs publicités, se désole, M. Eale. Selon lui, cette difficulté est due aux problèmes financiers que posent les diffuseurs ainsi que le conflit de plus de 10 ans entre le CSAC et la Commission nationale de censure. Il explique que la Commission nationale de censure "intimide" les agences avec des convocations signées du Parquet, alors que le CSAC n'a pas ce moyen. Le CSAC n'est pas ignoré et doit continuer à exister, a répliqué la Commissaire provinciale de la Culture, Mme Yvette Tabu. Elle estime que le CSAC a un grand rôle à jouer dans la régulation, notamment de la publicité. "La DGPEK ne jouera pas ce rôle de régulateur. C'est plutôt au CSAC de le faire ", a martelé Mme Tabu. Elle affirme que désormais, le critère pour l'agrément des agences de publicité devrait passer par le CSAC. Moto Mayele
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