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« Je n'ai été ni informé ni consulté ». Cette phrase de Léon Kengo wa Dondo contenue dans son communiqué du mardi 15 décembre n’est pas différente de celle de Ponce Pilate. Ce gouverneur moins connu est devenu notoire avec le procès de Jésus, et son nom est désormais lié à l’expression « s’en laver les mains » A bien scruter le communiqué de l’ancien Président du Sénat, il se désolidarise de la décision prise au nom de son parti politique « Les Républicains », celle d'adhérer à l'Union sacrée de la Nation. Dimanche 13 décembre 2020, le président du part « Les Républicains », Michel Bongongo a, via une déclaration, annoncé l'adhésion de cette formation politique, membre du Front Commun pour le Congo (FCC), à l'Union sacrée de la Nation. Mais Kengo wa Dondo insiste que « sa personne n’ait été ni consultée, ni informée de la prise de cette position par son bureau politique dirigé par le professeur Michel Bongongo. » Depuis le 10 décembre 2020, au nom du Bureau politique du parti Les Républicains, le Professeur Michel Bongongo a publié une déclaration faisant état de l'adhésion de ce parti politique à l'Union sacrée. Voulant éclairer l'opinion à cet effet, l'homme a dit s'être déjà retiré de la vie politique active. D'où, il dit demeurer disponible à prodiguer des conseils à toutes les formations politiques. « L'opinion publique doit savoir que je me suis retiré de la vie politique active. Cependant, comme républicain, je reste disponible pour donner des conseils et avis à toute tendance pour l'intérêt supérieur de la Nation, comme une église au milieu du village », précise son communiqué. Dans ce cas de figure, qui devra être crucifié entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi ? Kengo wa reste énigmatique dans sa réponse à la Ponce Pilate : crucifiez-le vous-même. *Lambert Saïdi*