Accusée d’incitation à la haine par le M23 : l’UDPS dénonce les imputations mensongères contre ses responsables
L'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) rejette ce vendredi 17 juin dans un communiqué, les accusation portées contre lui par le mouvement rebelle M23.
« l'UDPS dénonce les imputations mensongères du M23 et condamne ses actes terroristes ainsi que l’agression de la RDC par le Rwanda », renseigne ledit communiqué.
De ce fait, l’UDPS dit avoir mené une lutte démocratique, 37 ans durant, contre tous les régimes dictatoriaux qui se sont succédés en RDC sans jamais recourir ni aux armes ni à l’incitation de ses membres à la haine tribale.
Le parti du président de la République précise, cependant, qu’il continuera à s’opposer et à condamner, sans réserve, les actes de violence ou d’incitation à la haine tribale qui se commettent sur le sol Congolais.
Puis d'appeler la population, en cette période où la RDC est confrontée aux agressions, à soutenir les Forces Armées de la République, et à se mobiliser derrière le chef de l’Etat dans ses efforts inlassables tendant à ramener la paix dans l’Est du pays.
Ce qui précède est une réplique de la direction de l’UDPS qui a lu, à travers les réseaux sociaux, un communiqué signé par le groupe terroriste M23. Cette force négative y a accusé faussement les responsables du parti présidentiel.
Selon ces terroristes, c'est au cours d’un meeting diffusé sur la chaine YouTube "Yoka Son", que des dirigeants de l'UDPS ont présenté une liste des lieux bien documentés et identifiés où se retrancheraient les membres de la communauté tutsi. De ce fait, ils auraient donné le mot d’ordre à leurs militants de les mettre hors d’état de nuire.
Josh Mut
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