Affaire Modero Nsimba : Report de l'audience au mercredi suivant suite au remplacement de deux juges Le procès en flagrance de l'ancien ministre du Tourisme, Modero Nsimba, a été ajourné ce vendredi 22 mars au Parquet Général près la Cour de cassation. L'audience prévue pour les plaidoiries de la défense a été renvoyée au mercredi 27 mars en raison du remplacement de deux juges récusés par la défense. Modero Nsimba est accusé de propagation de faux bruits et d'imputations dommageables suite à la diffusion d'un enregistrement audio sur la prétendue mort de Chérubin Okende sur les réseaux sociaux. Lors de sa comparution jeudi, Modero Nsimba, assisté de ses avocats, a reconnu partiellement sa voix dans l'audio, mais a nié s'être enregistré et avoir rendu public cet enregistrement. "Je reconnais ma voix. J'ai commenté la publication de Jeune Afrique sur la mort de Chérubin avec l'épouse d'un ancien adversaire politique en critiquant les méthodes utilisées'', dépose-t-il. Modero Nsimba a également partagé un récit détaillé des menaces et pressions subies lors de son interrogatoire à la Demiap, avant d'être assigné en résidence surveillée pendant près de 72 heures. Il a mis en lumière un climat peu favorable et des intimidations. "Déjà, j'ai été interrogé sans mes avocats et dans un climat peu favorable. À plusieurs reprises, mes réponses ont été modifiées sur ordre, sans compter les pleurs des gens derrière moi. Honorables juges, la quatrième personne qui était à mes côtés, a été menacée de mort : "Yo makambu oyo, c'est moi-même qui vais t'abattre". Lorsque vous entendez ces paroles, vous êtes dans une salle où vous êtes le seul civil entouré de deux généraux et de trois colonels, la meilleure chose pour moi a été de céder car je savais que vous seriez déjà mon juge naturel et j'étais obligé de vous le dire. Je connais la personne. J'avais aussi la trouille", s'est-il expliqué. Cette affaire complexe et médiatisée continue de susciter l'intérêt et l'attention, alors que Modero Nsimba se prépare pour la suite de son procès la semaine prochaine.
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