Agression Rwandaise à l'Est : Modeste Bahati appelle la classe politique congolaise à privilégier l’intérêt du pays
Le Président du Sénat, Modeste Bahati appelle toute la classe politique congolaise à une prise de conscience collective, pour privilégier d’abord l'intérêt de la RDC face l'agression Rwandaise. Il a exprimé ce vœu ce lundi 17 avril, au cours d'une plénière devant les sénateurs.
« Le complot, ce n'est plus un secret, c'est connu. Mais maintenant, il faut agir. Ainsi, pour agir, nous devons tous être comme un seul homme », a révélé le speaker de la chambre haute du parlement congolais qui invite les acteurs politiques à sauver d'abord l'intérêt du pays avant de chercher à se positionner pour les échéances électorales prochaines.
« Vous voulez diriger quoi ? Si demain, nous n'avons pas de pays, vous serez ministres, députés, sénateurs ou président de quel pays ? », a interpellé Bahati Lukwebo.
Au cours de cette même plénière, les sénateurs ont adopté le projet de loi portant prorogation de l’état de siège sur une partie du territoire national.
Sur les 109 membres qui composent la Chambre haute du Parlement, 95 sénateurs ont pris part au vote, 85 ont voté pour la prorogation, 7 ont voté ''non'', et 3 sénateurs se sont abstenus.
Outre le vote de la loi prorogeant l'état de siège sur une partie du territoire national, d'autres matières étaient également à l'ordre du jour de cette plénière. Il s'agit notamment de la recevabilité de la question orale avec débat
initiée par le sénateur Augustin Matata Ponyo sur le paradoxe entre l’évolution économique de la RDC de 2019 à 2022 et la détermination des conditions de vie de la population ; et de la question orale avec débat initiée par la sénatrice Isabelle Kabamba qui, par cette Initiative, veut obtenir du Gouvernement des explications sur sa politique de gestion du secteur de la justice.
A ce sujet, rapporte la cellule de communication du Sénat, pour se conformer aux textes régissant la Chambre haute du Parlement, la plénière a adopté à l’unanimité la résolution d’envoyer ces matières à la commission PAJ pour plus de conformité, afin que celle-ci vienne présenter le rapport à la plénière qui pourra juger de la recevabilité ou non de ces questions orales avant d’inviter les membres du Gouvernement concernés par les deux questions orales.
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