Assemblée nationale : pour la première fois, l'opposition aura son porte-parole (Christophe Mboso)
Le président de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso N’Kodia Pwanga, a assuré que l’opposition aura bientôt son porte-parole. Il a fait cette promesse, mercredi 3 février, lors de son premier discours, après son élection à la tête du nouveau Bureau définitif de l'Assemblée nationale.
A en croire Mboso, le nouveau Bureau refuse de marcher sur les mauvaises traces de l’ancien régime qui refusé de mettre sur pied l'opposition politique et son
porte-parole.
L'Union sacrée, la nouvelle coalition de Félix Tshisekedi veut voir l’opposition jouer son rôle afin de consolider la démocratie congolaise, révèle-t-il.
Par ailleurs, après avoir salué le dévouement, l’engagement, le patriotisme, le sens du devoir, l’esprit de tolérance et l’abnégation avec lequel les députés ont fait montre tout au long de cette session extraordinaire, le président de l’Assemblée nationale a posé les bases sur les défis qui les attend à la session de mars.
« La prochaine session de mars sera une session déterminante pour notre pays en ce que nous aurons le devoir de procéder à l’investiture du gouvernement de l’Union sacrée de la nation après l’audition de son programme. Avec ce gouvernement que le président de la République annoncerait, nous attendons de travailler rapidement sur la mise en œuvre des réformes nécessaires pour la prise en charge des besoins sociaux de la population dans tous les secteurs de la vie de notre nation », a-t-il indiqué.
A cette même occasion, l’élu ABCE de Kenge s’est félicité du déroulement de la session extraordinaire qu’il a présidée en tant que doyen d’âge avant d’être porté au poste de président du Bureau définitif.
Tenue dans un contexte particulier dû à la deuxième vague de la Covid-19, tous les points inscrits à l’ordre du jour ont été examinés.
De l’installation du Bureau d’âge, en passant par la déchéance du gouvernement Ilunkamba jusqu’à l’élection et l’installation du Bureau définitif, Mboso s’est réjoui d’avoir respecté le calendrier.
Dominique Malala
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