Attaque de cortège de Sesanga à Kananga : l'opposant parle d'une tentative de son élimination physique orchestrée par le pouvoir
Lors du face-à-face avec les journalistes de Kananga et de Kinshasa, ce dimanche 30 juillet, Delly Sesanga estime que les violences dont lui et toute la délégation qui l'accompagne sont victimes, sont entretenues par les autorités du pays.
Delly Sesanga soutient que ses détracteurs avaient pour mission de mettre fin à sa vie.
« Ce serait aussi une faute de passer sous silence la tentative d'élimination physique qui a été orchestrée par le pouvoir en place, en essayant de m'atteindre, le samedi 29 juillet dernier par un projectile lancé contre nous, filmé par des personnes qui, entre autres sont impliquées dans l'affaire avec pour mission de nous éliminer», à décrié Delly Sesanga.
Et de préciser : « Parce qu'il faut appeler le chat par son nom, les violences dont nous sommes victimes, sont des violences orchestrées et financées par le pouvoir public en vue de réduire au silence un peuple à qui le pouvoir de Félix Tshisekedi n'a rien eu à donner pendant cinq ans d'exercice et en dépit de ce que le Kasaï Central a pu réaliser comme score en votant l'actuel Chef de l'État à plus de 98%, lors de la dernière élection ».
L'opposant promet de ne pas reculer dans sa lutte de défendre les intérêts des congolais et de nos électeurs.
« Donc, nous sommes là pour défendre les intérêts des congolais et de nos électeurs. Et cela ne nous fera pas reculer. Qu'ils entendent bien, nous ne reculerons devant rien. Ni la violence, ni la force qu'ils utilisent indûment, ne nous fera reculer », a juré le candidat président de la République, Delly Sesanga.
Pour le président national du parti de l'Envol, il serait indécent de prétendre être la victime. En réalité pour lui, les vraies victimes du régime Tshisekedi, sont les congolais qui tombent encore chaque jour à l'Est du pays, par l'incurie de ce pouvoir, qui a même oublié de garder la mémoire des morts et de faire le deuil. Car, la mort est devenue le vécu quotien du congolais et en matière de sécurité, le pouvoir en place a lamentablement échoué.
Il rappelle aux partisans du régime de Félix Tshisekedi qu'ils n'ont ni le monopole de la violence ni la décision sur la mort des autres congolais. Ils engagent ainsi le pays sur la voie du chaos et doivent se rappeler que beaucoup d'autres plus puissants qu'eux, ont mal fini pour avoir exercé le pouvoir contre le respect des droits humains, de la liberté d'opinion.
Il a remercié ceux des kanangais et des Centre-kasaïens qui sont restés jusqu'à la fin de son meeting qui s'est tenu en sa résidence du quartier SNEL. Ils ont fait preuve de courage, de la détermination et d'engagement pour faire face à la barbarie entretenue par le pouvoir de Monsieur Tshisekedi qui, selon Delly Sesanga est un pouvoir décadent, sectaire et incompétent.
Pour rappel, en fin de l'après-midi du samedi 29 juillet dernier, le cortège du président national du parti de l'Envol de la RDC et candidat à la présidentielle de décembre 2023, Delly Sesanga a été violemment attaquée lors de son arrivée à Kananga par des jeunes se réclamant de l'UDPS.
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