Billy Kambale : "Si nous quittons l’USN, quelques quidams vont refuser de respecter le mot d’ordre"
L'union pour la nation congolaise frôle la scission. Son secrétaire général l'a reconnu au cours d'une interview accordée le vendredi 18 juin à Jeune Afrique.
Après le mot d'ordre de la suspension momentanée de l'UNC aux activités de l'Union sacrée pour la nation (USN), Billy Kambale n'exclut pas la possibilité d'un autre mot d'ordre dans les tout prochains jours pour le retrait du parti de Kamerhe à l'USN et le Cach, l'alliance avec l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Ce, si leurs revendications ne sont pas prises en compte par le Chef de l'État.
Billy Kambale évoque cependant les départs que cette décision pourrait occasionner. "Si nous quittons l’Union sacrée, quelques quidams vont refuser de respecter le mot d’ordre", a-t-il déclaré.
Par ailleurs, ce cadre de l'UNC promet des sanctions sévères à tous ceux qui bouderiont le mot d'ordre.
"Ceux-là deviendront persona non grata au sein du parti, dans toutes nos bases. Il faut qu’ils sachent que nous n’hésiterons pas à sévir contre les traitres", les a-t-il avertis.
Très confiant, Billy Kambale estime que "l’UNC a survécu à des départs de cadres par le passé", et est "toujours resté debout", selon lui.
Pour rappel, le parti de l'ancien chef du cabinet du Chef de l'État fustige la condamnation à 13 ans des travaux forcés de leur chef. Il invite Félix Tshisekedi à intervenir pour que Kamerhe obtienne l'acquittement. D'après eux, le verdict de la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe est politisée.
Le partenaire de Félix Tshisekedi est condamné pour détournement des fonds publics destinés à l'érection des maisons préfabriquées dans le cadre 100 premiers jours du président de la Trouille. Au premier degré, il avait écopé 20 ans de prison.
Dieumerci Kalewu
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