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CENI/Assemblée nationale : La Commission paritaire a eu du pain sur la planche


CENI/Assemblée nationale : La Commission paritaire a eu du pain sur la planche

La Commission paritaire ayant pour mission d’examiner les dossiers des candidats membres de la CENI a déposé, le mercredi 13 octobre 2021, son rapport auprès du Président de l’Assemblée nationale. 

Cette Commission a eu sûrement du pain sur la planche, car jusqu’à ce jour, le processus électoral semble bloqué avec les confessions religieuses.

Dans une correspondance transmise au speaker de l’Assemblée nationale, le député André Mbata, président de cette Commission a réservé la primeur de ce rapport au bureau de l’Assemblée nationale. 

« Par la présente, je me fais le devoir de vous transmettre en annexe, le rapport des travaux relatifs à l'examen des dossiers individuels des candidats membres de la Commission électorale nationale indépendante », peut-on lire. 

Déjà, faudra-t-il le rappeler, quelques députés FCC n’ont pas pris part à ces travaux de la Commission. Ils rejettent la légitimité de cette Commission alors que pour les députés de l’Union sacrée, cette commission avait été mise en place conformément à la nouvelle loi organique portant organisation et fonctionnement de la centrale électorale.

En outre, les leaders de l’Eglise, notamment l’ECC et la CENCO avaient rejeté l’invitation de la Commission paritaire. À les en croire, celle-ci n’a pas qualité les inviter pour en savoir plus sur le blocage dans la désignation du remplaçant de Naanga. 

Les catholiques et les protestants tiennent encore à rencontrer le Chef de l’Etat bien que ce dernier avait dit publiquement qu’il avait rejeté leur invitation.

« Je les ai rencontrées, mais j’ai refusé leur invitation. Vous imaginez il y a six contre deux, quelle position puis-je prendre là-dedans ? Si je dis : ok, on retire comme disent les deux qui sont minoritaires, les 6 autres le prendront très mal, si je dis qu’on impose, les deux autres le prendront mal, ce n’est pas une affaire des politiques, mais plutôt des confessions religieuses. Ce n’est pas mon affaire », avait expliqué le Chef de l’Etat.

Pendant ce temps, les divergences persistent au sein de la plateforme des confessions religieuses. Les 72 heures leur accordées parmi Christophe Mboso n’ont pas suffi pour décrisper la situation. Au contraire, les chefs spirituels se sont livrés à une guerre médiatique, qui souille même l’image de l’Église.

Six confessions religieuses maintiennent leur position et choix, il s’agit de Denis Kadima. Les catholiques et les protestants accusent ce candidat porté par les Kimbaguistes d’être proches du pouvoir en place. Ce que le concerné rejette. Et comme c’est la CENCO qui assure la présidence de la plateforme et l’ECC la vice-présidence, ces deux confessions ont refusé de signer le rapport pour reconnaitre l’élection de Denis Kadima.

Les catholiques et les protestants ont, par ailleurs, demandé au bureau de Corneille Naanga de continuer de travailler pour éviter tout retard dans le processus électoral. Ils se sont remis au Chef de l’Etat.

L’on se demande, avec toutes ces controverses, qu’est-ce que la Commission a noté dans son rapport ?

Dieumerci Kalewu

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