Claudel Lubaya

Changement de la Constitution : Claudel Lubaya déclare Tshisekedi « disqualifié » pour diriger le Congo


Changement de la Constitution : Claudel Lubaya déclare Tshisekedi « disqualifié » pour diriger le Congo « Tshisekedi a failli. Il est sorti de route. Changer de président devient un impératif de salut public », a déclaré Claudel Lubaya, président de l’Union Démocratique Africaine Originelle (UDAO), dans post sur X, ce lundi 18 novembre 2024. C’est en réaction à la récente déclaration de Félix Tshisekedi à Lubumbashi. L’opposant exilé critique sévèrement la gouvernance du chef de l’État, l’accusant de manipuler la Constitution et de transformer la RDC en une propriété personnelle. Une gouvernance sous le feu des critiques Selon lui, Félix Tshisekedi n’est plus apte à diriger le pays. « Depuis le week-end dernier, le Congo n’a pas de président digne de sa grandeur. Tshisekedi s’est disqualifié par son comportement : mensonges, intimidations, insultes et manipulation », a-t-il poursuivi dans post sans mâcher le mot. L’opposant accuse également le président de considérer le Congo comme un patrimoine privé, rappelant des pratiques du régime Mobutu. « Pour Tshisekedi, la loi, c’est lui. La règle, c’est lui. Le Congo est devenu son carré minier personnel. Il agit comme un tout-puissant, rejetant toute critique. » Une opposition inquiète Claudel Lubaya fait aussi allusion à l’attitude nerveuse de Félix Tshisekedi face aux critiques. « Le président sortant semble dépassé par les événements. Il a perdu toute sérénité, même de façade, et répond désormais par le mépris », renchérît-il. Pour l’opposant, la situation est claire : la RDC a besoin d’un changement de leadership pour sortir de l’impasse actuelle. Il considère le départ de Tshisekedi comme une nécessité urgente pour le salut public. Un exil forcé Lubaya, en exil depuis 2023, se dit victime des pressions du régime Tshisekedi. Il décrit le Congo comme une « prison à ciel ouvert », où les opposants politiques, les activistes et les journalistes vivent sous une constante menace. « Le régime actuel muselle toutes les voix critiques. Les libertés fondamentales sont en sursis, et la répression est devenue systématique », évoque-t-il. Un appel à la mobilisation Alors que le débat sur une éventuelle révision constitutionnelle fait rage, Lubaya appelle à une mobilisation générale pour défendre l’État de droit et empêcher toute dérive autoritaire. Il rejoint ainsi d’autres figures de l’opposition telles que Martin Fayulu, Moïse Katumbi et Delly Sesanga, déterminées à mettre fin à ce qu’elles considèrent comme un régime de plus en plus autocratique.

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