Désignation du président de la CENI : alors que tout est bloqué, Tshisekedi renvoie encore la balle aux leaders d'églises
Felix Tshisekedi n'a pas répondu à l'invitation de la CENCO et l'ECC. Ces deux confessions religieuses comptaient s'entretenir avec le Chef de l'État sur la divergence qui les oppose au sein de leur plateforme en rapport avec la désignation du président de la CENI.
Dans une interview accordée à VOA depuis New York et diffusée le vendredi 24 septembre, Félix Tshisekedi a invité les chefs spirituels, qu'il qualifie des hommes sérieux, au sens du patriotisme.
Selon le Chef de l'État, point n'est question pour lui de prendre part pour les uns et rejeter les autres. Pour Félix Tshisekedi, le blocage observé dans la désignation du remplaçant de Corneille Naanga entrave l'organisation des élections dans le délai.
En cas de persistance du blocage, Félix Tshisekedi propose que l'Assemblée nationale se penche sur cette question. Il a d'ailleurs donné des instructions au président de cette institution quant à ce.
"Si ça continue de coincer dans les confessions religieuses, qu'on interroge l'Assemblée nationale, j'ai donné les instructions au Président de l'Assemblée nationale (...)", a-t-il déclaré.
Le président de la République a rejeté les allégations selon lesquelles ses conseillers seraient les auteurs des menaces de mort dont étaient victimes certains chefs d'Églises. Il a indiqué qu'il attend jusqu'à ce jour des preuves.
Le point de divergence au sein de la plateforme des confessions religieuses demeure Denis Kadima, candidat porté par 6 confessions religieuses. Les catholiques et les protestations rejettent ce candidat. Ils l'accusent d'être proche du pouvoir. Ce que ce dernier rejette.
Dieumerci Kalewu
Laissez-nous un message