Destitution de Zoé Kabila : le FCC accuse l'Union sacrée de "la boulimie de pouvoir"
Dans une déclaration rendue publique ce mardi 11 mai, le Front commun pour le Congo (FCC) a noté avec indignation la destitution de l'un des siens, le gouverneur du Tanganyika, Zoé Kabila.
Pour cette plateforme politique dont l'ancien Chef de l'État Joseph Kabila est autorité morale, "le gouverneur Zoé Kabila a été destitué au seul motif de ne pas avoir accepté d'adhérer à l'Union sacrée."
"Le FCC, note avec indignation que, la boulimie de pouvoir et la conception autocratique de celui-ci qui caractérisent l'Union sacrée et l'amènent à vouloir assujettir tous les Congolais et toutes les institutions de la République, nationales, provinciales, locales, à la volonté d'une personne qui n'embarassent d'aucun scrupule, d'aucune règle, d'aucune limite", peut-on lire dans la déclaration.
Le FCC appelle la Cour constitutionnelle à dire la loi en rapport avec la destitution du jeune frère de Joseph Kabila, en annulant la décision de l'assemblée provinciale du Tanganyika. Au cas contraire, l'arrêt de la Cour constitutionnelle jettera un discrédit sur cette haute juridiction compétente.
Le FCC a relevé plusieurs points qui ont entaché le processus de la destitution de Zoé Kabila, notamment l'interdiction des élus de leurs élus d'accéder à l'hémicycle, mais également le gouverneur Zoé Kabila a été bloqué à Kinshasa par les autorités nationales et n'a pas présenté ses moyens de défense aux députés provinciaux.
Zoé Kabila a été destitué le vendredi dernier par l'Assemblée provinciale de Tanganyika par une majorité de 13 députés. Ces derniers lui ont reproché de l'incompétence notoire, le manque de leadership et le détournement des deniers publics.
Dieumerci Kalewu
Laissez-nous un message