Réuni ce lundi 07 décembre, les présidents de regroupements politiques du Front Commun pour le Congo (FCC) ont livré leur avis sur le discours du chef de l'État à la nation, relatif aux conclusions des consultations qu'il a menées. La famille politique de Joseph Kabila dénonce ainsi l'instauration d'un régime dictatorial et en appelle à l'organisation des élections générales anticipées. « Les conclusions unilatérales du président de la République violent gravement la constitution et servent de prétexte pour liquider par l'instauration d'un régime dictatorial au service d'un pouvoir personnel, les institutions établies à terme des élections... La désignation d'un informateur, là où existe un gouvernement de plein exercice, soutenu par une majorité confortable, est une violation flagrante, et intentionnelle de la constitution », est-il écrit dans cette déclaration lue par le coordonnateur du FCC Néhémie Mwilanya. Et de poursuivre : « la constitution ne reconnaît pas au président de la République, la compétence de démettre le gouvernement... Il revient au CACH de tirer toutes les conséquences de la décision de mettre fin à la coalition, annoncée par son autorité morale en se retirant du gouvernement central, et des gouvernements provinciaux auxquels il participe. Ce qui entraîne, la cohabitation. » Pour le FCC, « justifier le projet prémédité d'une dissolution de l'Assemblée nationale en dehors de toute crise persistante entre le gouvernement et l'Assemblée nationale en prétextant d'une prétendue divergences sur la question de la prestation des juges (...), c'est une tentative de violation de la constitution... Le FCC dénonce l'usage abusif des moyens de l'État par le CACH. Justice, services de sécurité, police, argent de l'État en vue de faciliter la confiscation des libertés publiques, et l'exécution d'un coup d'État constitutionne. » LV
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