Élections 2023 : Fayulu tient à son schéma en cas de glissement
Au cours d'une conférence-débat au CEPAS jeudi 23 décembre, Martin Fayulu a indiqué être pessimiste quant à l'organisation des élections libres et transparentes, mais surtout dans le délai constitutionnel.
Au cours de son intervention, il a prévenu le régime en place qu’en cas de la non-tenue des élections dans le délai constitutionnel, une transition sera organisée mais sans les acteurs politiques.
"Monsieur Félix Tshisekedi doit partir le 23 janvier 2024 à minuit […] En cas de glissement, nous allons demander une transition sans les politiques", a-t-il averti avant de préciser : "Il faut quelqu'un de la société civile qui ne sera pas candidat à nous conduire aux élections impartiales".
COMPARAISON
A cette occasion, le candidat malheureux à la Présidentielle du 30 décembre 2018 a comparé les différents cycles électoraux qu’a connus la RDC depuis 2006. A l’issue de cet exercice, il a constaté que « nous sommes dans le même schéma de la tricherie de 2018 ».
Martin Fayulu considère le lancement des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs comme le hold-up électoral.
DENIS KADIMA
Il fait déjà porter le chapeau du prochain chaos électoral à Denis Kadima en tant que président de la commission électorale.
Néanmoins, il a précisé qu'il n'y aura pas de boycott du processus électoral. Il a appelé les Congolais à aller s'enrôler massivement." Nous demandons à la population d'aller s'enrôler. Ils nous ont tendu un piège. Nous faisons la campagne, mais nous disons aux Congolais d'être vigilants en relevant toutes les anomalies" a-t-il déclaré.
Et d'ajouter : " Nous avons demandé à l'Eglise catholique, l'ECC et aux partenaires internationaux de commencer à suivre le processus dès ces opérations d'enrôlement".
DES ANOMALIES
Martin Fayulu dit avoir démasqué plusieurs anomalies dans les prévisions présentées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour les opérations d’identification et enrôlement des électeurs stigmatisant la Centrale électorale d’avoir augmenté et diminué le nombre des électeurs dans certains centres « selon l’intérêt du pouvoir ou de l’Union sacrée ».
Et de souligner qu’en 2018 nous n’avons pas préparé la population, « mais cette fois-ci, tout est mis en marche dans le Manifeste de Kisangani sanctionnant notre congrès tenu à Kisangani soit d’application ».
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