Élections 2023 : la plénière de la CENI trouve « illogique » l'organisation d'un nouvel audit du fichier électoral
La plénière de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dans un communiqué du lundi 10 juillet, trouve illogique l'organisation d'un nouvel audit du fichier électoral comme l'exige l'opposition qui conteste la qualité des personnalités qui ont réalisé ce travail en mai après le désistement de l’OIF.
Cette recommandation d'organiser un nouvel audit du fichier électoral a été faite au président de la CENI le vendredi 30 juin, par les quatre leaders de l'opposition, Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Augustin Matata et Delly Sesanga.
« Hormis la récusation de la composition de la mission d’audit externe, aucun argument sérieux n’est venu contredire les conclusions de cette mission. La plénière trouve ainsi illogique d’entreprendre un audit externe du fichier électoral sans justification solide », estime la plénière de la CENI.
Pour la plénière, diligenter une nouvelle mission d’audit risquerait de compromettre la tenue des élections le 20 décembre. L’unique fenêtre laissée à l’opposition pour auditer le fichier sera à partir de la publication des listes électorales au plus tard trente jours avant le début de la campagne électorale, selon la loi électorale.
Le climat politique est tendu en RDC depuis que les cinq experts nationaux et internationaux, recrutés par la CENI, ont présenté les conclusions de leur travail d’audit. Ces quatre leaders de l’opposition et une partie de la société civile dénoncent l’opacité dans la conduite du processus électoral et estiment que ce processus « chaotique ».
Malgré les échanges entre Denis Kadima et ces leaders de l’opposition, les divergences persistent alors que l'objectif était d’entrer en contact avec toutes les « solutions réalistes » pour aboutir à un processus électoral inclusif.
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