Élections dans les délais constitutionnels : La CENI accuse Ambongo de saboter tous les efforts entrepris Dans un communiqué de presse du mardi 28 novembre, la CENI répond aux propos du Cardinal Fridolin Ambongo tenus dimanche dernier lors d'une rencontre avec les jeunes. Selon la Centrale électorale, la déclaration du Cardinal Fridolin Ambongo est inopportune, incendiaire et non constructive. Et de poursuivre : "La CENI considère cette déclaration comme un procès d'intention qui est de nature à : démobiliser toutes les parties prenantes dans le processus qui amorce son dernier virage ; saboter tous les efforts entrepris par la CENI pour tenir les échéances électorales dans les délais constitutionnels ; semer la division et la confusion". L'équipe de Denis Kadima qualifie la conclusion du prince de l'Église catholique est prématurée et infondée. "[Cette déclaration] a pour but de préparer les lits de la contestation et de jeter à tout prix les discrédits sur les processus électoral", déclare la CENI. Par ailleurs, la CENI rassure l'opinion publique qu'elle ne faillira pas à sa mission autant que la situation dépend d'elle. D'après la CENI, tous les efforts sont mis en place pour que les scrutins combinés se tiennent effectivement le 20 décembre 2023, "et il n'y a qu'une raison à ces jours dans douteux", rassure-t-elle. Pour rappel, le cardinal Ambongo avait déclaré devant les jeunes : "Au niveau de la CENI, nous n'avons pas de preuves qu'il y aura des élections le 20 décembre 2023. Et même si elles se tenaient, nous n'avons pas de certitude qu'elles vont se dérouler dans les meilleures conditions de transparence".
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