Elections de 2023 : en avant-gardiste constitutionnel, le CLC sonne le tocsin
Le Comité laïc de coordination (CLC) a, à travers son communiqué rendu public le dimanche 14 mars dernier, condamné avec véhémence des provocations qu’il qualifie de « gratuites et sans fondements » au sujet de l’organisation des élections au Congo-Kinshasa dans le délai constitutionnel.
Pour cette structure de l'église catholique, ces provocations sont de nature à fragiliser la cohésion nationale en cours de reconstitution, en démobilisant une frange des forces vives de la Nation.
« Il n’y a aucune raison que la question du délai des prochaines élections devienne un sujet tabu, au risque de finir par rendre suspecte cette réticence », lit-on dans ce communiqué.
Sur la même ligne, le CLC dénonce « une volonté délibérée et planifiée de faire dérailler le train électoral avant son démarrage ». Et en même temps, il estime que les Institutions de la République et les Forces politiques vont conjuguer tous ensemble leurs efforts pour que les prochaines élections ne s’ouvrent pas, une fois de plus, sur une nouvelle ère d’incertitude, d’opacité et de tentative de manipulation de la constitution.
Sur ce, il prévient l’opinion tant nationale qu’internationale qu’il ne tolérera pas que les difficultés du passé ne puissent servir de leçons pour l’avenir, et, rappelle-t-il, que les sacrifices d’hier passent pour avoir été totalement vains et inutiles.
« On ne peut, en effet, se permettre de cracher impunément sur la mémoire des victimes de l’alternance politique de 2015 à 2019 », a-t-il tranché.
Lam's
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