Élections en 2023 : "Ce sont [les] membres [de la Ceni] qui vont nous dire si les délais pourront être tenus ou non" (Félix Tshisekedi)
La tenue des prochaines élections dans les délais devient hypothétique et l'objet de suspens. Même Félix Tshisekedi n'a pas su rassurer cela lors d'une interview accordée à Jeune Afrique.
Selon le Chef de l'État, "le retard pris dans la désignation des membres de la Ceni n’a rien à voir avec [lui]". Cela a été "l’une des raisons de la crise entre le FCC et [le Cach], rappelle Félix Tshisekedi, qui rapporte que l'Eglise, à qui il a demandé des pistes de réflexion pour mener à bien la réforme de la Ceni, ne les ont jamais proposé jusqu'à ce jour.
Le Président garantit, par ailleurs, l'opinion son intention d'organiser les élections les plus transparentes possible.
"Ce sont ses membres [nouveaux membres de la Ceni qui seront désignés conformément à la nouvelle loi portant organisation de la centrale électorale NDLR] qui vont nous dire si les délais pourront être tenus ou non. S’ils sont respectés, tant mieux. S’ils ne le sont pas, tout le monde le verra et s’accordera sur la suite", a-t-il déclaré.
En ce qui concerne les contestations autour de la nouvelle loi organique portant organisation de la Ceni, Félix Tshisekedi tranche : "Nous allons régler les problèmes de la Ceni".
Et de poursuivre : "Cela fait plus de trente ans que mon parti, l’UDPS, se bat pour l’instauration d’un état de droit et pour des élections libres et transparentes. Ce n’est pas pour cracher aujourd’hui sur la mémoire de tous ceux qui ont lutté en ce sens, parfois au prix de leur vie !"
Pour rappel, Félix Tshisekedi avait suspendu les processus de désignation de nouveaux animateurs de la centrale électorale après d’importantes manifestations dans tout le pays occasionnées par les démarches, orchestrées par le FCC, pour placer Ronsard Malonda à la tête de cette institution d'appui à la démocratie.
Dieumerci Kalewu
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