Élections en 2023 : Washington augmente son enveloppe de financement pour éviter tout glissement
Pour éviter tout prétexte, Washington vient d'allouer 13 millions USD supplémentaires pour les élections transparentes, crédibles et inclusives en 2023.
Le Gouvernement américain a annoncé, ce mardi 6 septembre, que l’octroi de ces fonds intervient en plus du soutien financier de Washington à la hauteur de 10,65 millions de dollars.
Le but est d’organiser des élections transparentes, crédibles et inclusives en RDC.
Selon une note publiée sur le site internet de l’ambassade américaine en RDC, l’administration Biden s’est également félicitée de l’engagement du président Tshisekedi, pris lors du Sommet pour la démocratie, de tenir des élections dans le délai constitutionnel et de son invitation à des observateurs électoraux.
« Le soutien au renforcement des élections et des processus politiques
contribuera à des élections plus libres, plus équitables et plus inclusives en RDC et établira davantage une culture de réforme électorale démocratique », peut-on lire dans cette note.
Par ailleurs, le président de la centrale électorale en RDC rassure que les élections seront tenues dans le délai convenu.
« Nous n’allons pas glisser. On va se battre avec vous pour avoir des élections en 2023 », a-t-il déclaré.
Dans une conférence-débat, lundi, au Centre d’accueil Kimbaguiste dans la
commune de Kasa-Vubu, Denis Kadima a fait savoir que c’est important pour un pays d’avoir des élections périodiques, crédibles et apaisées, mais surtout à temps.
« Nous sommes acquis au principe d’organiser les élections avant que l’année 2023 ne finisse », insiste Denis Kadima.
Il a cependant avoué des contraintes à
relever. « Il y a des contraintes. Mais, les contraintes sont faites pour
être surmontées. Parmi les contraintes, il y a la situation sécuritaire de notre pays. Il y a aussi des difficultés d’ordre financier. Plus tôt on reçoit de l’argent, mieux ça vaut. Quand on reçoit l’argent en retard, les activités seront aussi retardées », relève-t-il.
« Notre équipe a fait un diagnostic à peine arrivée à la CENI. Et nous avons
constaté que par rapport aux 3 derniers cycles électoraux, il y a eu beaucoup de plaintes de la part des parties prenantes », indique Dénis
Kadima.
« À tort ou à raison, la CENI a été accusée de beaucoup de choses. Beaucoup de gens ne croien pas que la CENI peut faire un travail de qualité avec impartialité. Sur base de ce diagnostic, nous nous sommes dit que nous devons relever ces défis », a-t-il poursuivi.
Il estime que ces défis peuvent être relevés « de plusieurs façons. La façon la plus facile, c’est de se plaindre ou d’accuser les autres d’être de mauvaise foi. L’équipe qui est à la CENI a plutôt pensé que nous devons nous faire accepter à travers nos actions ».
Et d’exhorter : « Nous n’avons pas toutes les idées au niveau de la CENI. Il y a des idées que vous pouvez partager avec nous et les mettre en pratique là où, c’est possible de le faire ».
Dime
Laissez-nous un message