Élections en décembre : Vers un report inévitable ? A pratiquement un mois de la tenue des élections présidentielles et législatives en RDC, la Commission Électorale Nationale et Indépendante (CENI) a tenu un cadre des concertations dans ses offices avec tous les candidats présidents de la République, lundi 13 novembre. Denis Kadima, président de cette centrale électorale, a fait savoir qu'il lui manque 30 % du montant de financement prévu pour l'organisation des élections. Cette révélation remet le doute sur la tenue ou non des élections le 20 décembre prochain, même si Denis Kadima paraît serein et rassurant quant à ce fait. LES ASSURANCES DE KADIMA En effet, le président de la CENI a rassuré devant les candidats présidents qu'il y aura bel et bien lieu les élections le mois prochain. "Il y aura les élections le 20 décembre. Nous sommes déjà financés à 70%. On a déjà reçu plus de 700 millions. Il reste environ 300 millions. On attend 19.000 machines", a déclaré Denis Kadima. Il a également exprimé son vœu de voir les territoires en proie d'insécurité (Kwamouth, Masisi et Rutshuru) participer au processus électoral. "Pour ce qui est des territoires de Masisi, Rutshuru, Kwamouth, si l'agression prend fin, on peut passer l'enrôlement en 10 jours. Pour l'instant, on ne peut pas à cause de l'insécurité", a-t-il rajouté. LES ÉLÉMENTS DU DOUTE Par ailleurs, au-delà de ces assurances de Kadima, ses révélations n'ont pas épargné le doute de planer dans les esprits les plus avertis. Lors de son entretien avec les candidats présidents ce lundi à Kinshasa, Denis Kadima n'a pas pour autant signifié d'où viendront le 30 % manquant pour le financement de la tenue des élections. Déjà qu'on en est qu'à un mois de cette exercice démocratique, l'on ne sait pas non plus quand ladite somme sera mise à la disposition de la CENI. A ces questionnements, on peut également ajouter, combien de temps dureront le déploiement des kits pour le déroulement des élections dans les zones vouées à l'insécurité, au cas où cela serait possible. En tout cas, seul Kadima détient la "formule magique" pour la concrétisation de ces élections, qui épargneront les Congolais à une énième glissement de son histoire.
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