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Félix Tshisekedi devant le Congrès : Discours d'adieux ou d'au-revoir ? Le Chef de l'État congolais va prononcer, mardi 14 novembre, son discours devant le Parlement réuni en congrès. Le dernier en tant que Président de la République, ce discours peut être un adieu ou un simple au-revoir pour ce démocrate dont le mandat touche à sa fin. En effet, avec l'élection présidentielle en cours rien ne peut rassurer la réélection de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême. Tout comme, rien ne l'empêche à briguer un second mandat. Tout dépend donc de la suite de l'élection présidentielle en cours. Si Félix Tshisekedi gagnait cette échéance, son discours de mardi 14 novembre ne serait qu'un au-revoir. Au cas contraire, ce serait effectivement un discours d'adieu auquel on a assisterait. Les élections auront lieu ou pas ? Si on en croit la CENI, les élections auront bel et bien lieu suivant le calendrier tel que publié. Certains signes avant-garde légitiment d'aileurs, cette posture de la CENI. Parmi ces signes l'envoi, par l Union Européenne, des témoins censés superviser le déroulement des élections. Cependant, certaine opinion continue à douter de l'organisation des élections dans le délai. Pour motif, le non-enrôlement des populations de certains territoires, notamment de Masisi, de Rutshuru et de Kwamout. Autre motif, l'état défectueux de la carte d'électeur des enrôlés. Un problème épineux qui touche une grande couche de la population et dont la solution proposée par le président est presque foulée au pied par les chefs de centre d'enrôlement. Le public se souviendrait de la sortie médiatique du président de la CENI, Denis Kadima, appelant les populations ayant perdu les cartes et celles dont les cartes sont défectueuses à passer aux antennes de la CENI pour le duplicata. Cet appel du président de la CENI fait plus les affaires de chefs des antennes que des populations. Il suffit de se rendre à l'antenne de Ngaliema pour se rendre compte de difficulté pour obtenir le duplicata. Dans cette antenne la faveur est plus accordée à ceux qui payent. Ces derniers ne traînent pas pour obtenir leur duplicata. Quant aux autres, certains passent de journée entière sans obtenir ce duplicata. Situation qui risque de priver les populations de vote.