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Fraude aux élections : Kadima ignore son impact sur l'élection présidentielle Dans une interview sur Top Congo le week-end dernier, le président de la CENI, Denis Kadima, est revenu sur l'impact des actes de fraude constatés lors des élections sur la présidentielle. Selon lui, si la CENI est « sûre que ces gens ont voté pour eux-mêmes, le fait qu’ils aient voté pour le président n’est pas etabli » Pour le président de la Centrale électorale, les cas de fraude enregistrés "est de l’ordre de l’infimement petit". Pour rappel, la CENI a invalidé 82 candidats, notamment pour fraude et détention illégale des machines à voter. A en croire Denis Kadima, la Cour constitutionnelle pourrait cependant décider de prendre en compte de ces invalidations dans un nouveau calcul des scores avant de publier les résultats définitifs et de déclarer le vainqueur. « Tous les 15 membres de la plénière étaient surpris des auteurs de la triche, nous étions obligés de sévir… », déclare Denis Kadima. « Nous avons pris l’ampleur de la chose et c’est l’état des dégâts de la fraude organisée qui nous a obligé à prendre ces mesures », a dit encore Denis Kadima qui n’exclut pas l’invalidation d’autres candidats avant la publication des résultats provisoires. Et de préciser : La tricherie s’est faite, souvent par la force, sur des agents de la CENI, « cela n’a jamais été fait avec l’accord des dirigeants de la centrale électorale, et nous nous attelons à ce que les fraudeurs n’aient plus jamais l’envie de commettre de tels forfaits ».