Fusillade de Goma : indigné, un député national exige la démission de Sama Lukonde

Fusillade de Goma : indigné, un député national exige la démission de Sama Lukonde


Fusillade de Goma : indigné, un député national exige la démission de Sama Lukonde Une motion de défiance sera élaborée afin de déchoir Sama Lukonde et son gouvernement, s'il ne présente pas sa démission avant mi septembre prochain, annonce le député national Gracien Iracan De Saint-Nicolas dans une correspondance, ce jeudi 07 septembre. Cette motion se rapporte aux récentes tueries des civils survenues à Goma le 30 août dernier, indique cet élu de Bunia. ''J'appelle le 1er ministre à démissionner volontairement avec tout son gouvernement d'ici le 15 septembre 2023. Dans le cas contraire, une motion de censure sera initiée'', a écrit Gracien Iracan dans sa correspondance. Pour ce député National, le gouvernement est responsable de cette fusillade sur les civils, qui manifestaient pacifiquement pour le départ de la Monusco. ''Le massacre de Goma est une flagrance avérée, qui dévoile la complicité et l'échec de plusieurs membres du gouvernement à bien gérer le pays. Mais surtout à protéger le peuple ! Le gouvernement doit cesser de mentir son peuple. S'il s'agissait d'un dérapage comme l'affirment certains de ses membres, une action immédiate de riposte s'en serait suivi sur le champ. L'arrestation ou la neutralisation de ces six militaires en cours de cette commission de forfait, surtout l'effectif des éléments déployés était plus important au même moment sur le lieu du crime'', a-t-il renchéri. LE GOUVERNEMENT SE LAVE DE TOUTE ACCUSATION Du côté du gouvernement, son porte-parole Patrick Muyaya a balayé d'un revers de la main les rumeurs faisant état d'un ordre qui serait donné pour tirer sur les civils lors de cette manifestation. Aux côtés du ministre de l'intérieur Peter Kazadi, mercredi dernier dans un point de presse, Muyaya a renchéri en expliquant à l'opinion que les coupables de ses actes seront connus à l'issue du procès qui a commencé. ''Le procès a débuté, on ne va pas anticiper, ce n'est qu'à travers les auditions des uns et des autres qu'on pourra vérifier. Je ne pense pas qu'il y avait un ordre qui serait venu de quelque part'', a-t-il déclaré. Peter Kazadi a, quant à lui, signifié que le gouvernement ne peut nullement dépêcher sa propre armée pour tirer sur sa propre population. Du reste, le ministre de l'intérieur a signalé que le gouvernement est au chevet de tous les blessés lors de ces échauffourées. Et les personnes traduites en justice sont les commandants des troupes qui étaient sur place. A ce jour, le bilan de cette fusillade s'est alourdi à 51 morts et plusieurs blessés, alors qu'avant la tenue de ce point de presse conjoint du porte-parole du gouvernement et du ministre de l'intérieur, on parlait de 43 morts.

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