Glissement : Fayulu s'agite et panique
Martin Fayulu multiplie des discours sur la tenue des élections dans le délai constitutionnel. Dans un tweet, mardi, le président de l’ECIDé a écrit : « Ne pas vouloir organiser les élections transparentes et impartiales, c’est décidément prendre l'option de maintenir le peuple congolais dans la pauvreté et la misère. C’est de l’indignité ».
La tension monte déjà à une année de la tenue des élections. Les assurances de la CENI ne rassurent pas l’opposant. Denis Kadima, président de la CENI, a récemment indiqué que les membres du bureau travaillent même le samedi et dimanche pour organiser de bonnes élections.
Au-delà de l’aspect technique, l’opposition exige le consensus autour du projet de la loi électorale en examen à l’Assemblée nationale. C’est le cas du FCC dont les députés avaient même claqué la porte lors de la plénière destinée à l’examen du projet de la loi électorale. La séance a été renvoyée au mercredi prochain.
Adolphe Muzito, proche de Fayulu, lui aussi, rejette l’examen de loi électorale à l’Assemblée nationale. Lors d’un déjeuner de presse organisé samedi à Kinshasa, il a réclamé, avant tout examen de ce projet de loi, l’organisation d’un dialogue politique.
A l’en croire, à ce stade, le Parlement n’est pas le cadre pour l’examen de cette proposition de loi.
« Il faut une rencontre formelle pour que l’on trouve un consensus de manière à ce que nous puissions faire des réformes qui nous permettent d’aller aux élections dans la cohésion et dans l’unité », suggère-t-il.
Cependant, l'Union sacrée de la Nation du président Tshisekedi avec ses députés nationaux, tient mordicus, arguant qu'il s'agit d'une exigence légale.
Dieumerci Kalewu
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