La loi Tshiani non alignée à l'Ass.Nat : alors que le camp Katumbi se réjouit, l'initiateur de cette proposition reste optimiste
Le camp Katumbi n'a pas tardé de réagir à la nouvelle selon laquelle la loi Tshiani n'est pas alignée dans le calendrier des activités parlementaires de la session de septembre à l'Assemblée nationale adopté par la conférence des présidents le 16 septembre dernier.
Olivier Kamitatu, cadre d'Ensemble pour la République de Moïse Katumbi estime que la mise au frigo de cette proposition de loi qui viole, selon lui, la constitution est un pas dans la bonne direction.
« Tout ce qui concourt à stigmatiser et établir une discrimination entre les Congolais, à remettre en question nos coutumes et nos traditions, à mettre en péril la cohésion nationale et à rendre plus fragile encore la stabilité du pays doit être purement et simplement banni », a déclaré Olivier Kamitatu dans des propos relayés par des confrères.
Pour lui, nul ne peut arracher au peuple le droit de choisir librement les dirigeants de son choix.
Et de marteler : « Tant que nous n’aurons pas la certitude que les prochaines élections seront libres, transparentes, crédibles et inclusives, nous ne baisserons pas la garde. Il y va de l’avenir de notre pays ».
De son côté, Noël Tshiani, l'initiateur la proposition de loi Tshiani, a indiqué qu'il reste serein que cette loi finira par être classée d'autant plus, d'après lui, le calendrier reste ouvert.
"Le calendrier de la session parlementaire de septembre contient 64 matières, dont 22 nouvelles, 28 arriérées, 9 non législatives et 5 textes des lois sous examen au Sénat. Le calendrier reste ouvert. La Loi Tshiani n’y est pas, mais elle surgira. Soyons serreins !", a-t-il écrit sur Twitter.
En effet, la loi Tshiani verrouie les postes de souveraineté nationale au profit des Congolais nés de père et de mère.
Cette loi avait défrayé la chronique lors de son annonce par son initiateur, candidat malheureux à la présidentielle de 2018, Noël Tshiani. Le camp Katumbi menaçait de quitter l'Union sacrée si cette question était abordée à l'Assemblée nationale.
Christophe Mboso, président de l'Assemblée nationale, a, lui aussi, dans son discours à son arrivée à Lubumbashi, révélé que cette question n'est pas une priorité pour le pays.
Dieumerci Kalewu
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