Loi Tshiani : Mboso a finalement cédé
Après que la proposition de la loi Tshisekedi a été rejetée lors des précédentes sessions, elle sera effectivement débattue à l'Assemblée nationale cette fois-ci. Ce mardi 28 mars, plusieurs députés nationaux disent avoir été surpris de découvrir que cette proposition de loi est inscrite dans le calendrier de la session ordinaire en cours.
Noël Tshiani, candidat malheureux à la présidentielle de 2018, semble avoir convaincu Mboso sur sa proposition de loi lors d'une rencontre le 17 mars dernier.
L'on se souviendra des déclarations du speaker de l'Assemblée nationale au sortir de cette rencontre : « Je viens de recevoir la proposition Tshiani pour la deuxième fois. Je traduirai fidèlement l’expression de sa volonté aux honorables députés », disait-il pourtant jadis il était très critique vis-à-vis de cette proposition de loi.
Mboso a finalement cédé. Revirement ou passage en force ? Se demande-t-on. Cette proposition de loi modifie et complète la loi relative à la nationalité congolaise.
Ce texte limite l’accès à certains postes à hautes responsabilités – dont la présidence de la République – aux seuls Congolais nés de père ou de mère congolais.
À l'Assemblée nationale, cette proportion de loi est portée par le député Nsingi Pululu.
Du côté d'Ensemble de Katumbi, on suspecte une manœuvre pour écarter son leader. Pour Dieudonné Bolengetenge, SG du parti de Moïse Katumbi, "la loi Tshiani était rejetée au niveau du bureau d’étude de l’Assemblée nationale".
"Elle a été jugée non conforme à la Constitution”, a-t-il poursuivi.
Le Chef de l’État ne s’est pas encore prononcé publiquement sur la proposition de réforme de Noël Tshiani, qui fait polémique depuis plusieurs semaines.
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