Massacre de Kishishe : Kigali se démasque par sa dernière déclaration
Paul Kagame est venu à la rescousse, mercredi 21 décembre, de ses protégés, les terroristes du M23. Le Président Rwanda remet en cause le rapport de la Monusco sur le massacre de Kishishe perpétré par le M23, qui a coûté la vie à 131 civils.
Alors que le M23 a nié avoir commis le massacre, évoquant des "balles perdues" qui ont tué seulement huit civils, le Rwanda accuse la RDC d'avoir "fabriqué" ce massacre.
« L'exagéré +massacre de Kishishe, une fabrication du gouvernement de RDC qui l'a attribuée au M23, s'est rapidement répandu sans aucune enquête sur les faits par une quelconque entité crédible. L'incident était en réalité une confrontation armée entre le M23 et des groupes armés illégaux alliés aux FARDC », a le gouvernement rwandais dans un communiqué.
Kigali continue de nier sa collaboration avec le M23 malgré les dénonciations des Etats-Unis, la France, la Belgique, l'Allemagne et des experts des Nations unies.
Pour le Gouvernement de Paul Kagame, « accuser le Rwanda de soutenir le groupe armée congolais M23 est injuste et empêche d'aborder les causes réelles de la perpétuation du conflit dans l'est de la RDC, ainsi que son impact sur la sécurité des Etats voisins, dont le Rwanda ».
Selon Kigali, RDC est de connivence avec les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), un mouvement de rebelles hutu rwandais dont certains impliqués dans le génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda.
Dans un discours, Tshisekedi avait rappelé l'intention du Rwanda derrière son soutien au M23 : "déstabiliser l’Est du Congo pour créer une zone de non droit en vue d’assouvir ses appétits criminels".
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