Motion de défiance contre le gouvernement : Kamerhe s’impose en arbitre Lors de la plénière tenue ce vendredi 22 novembre, Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, a surpris l’hémicycle en annonçant qu’un groupe de députés nationaux, membres du parti présidentiel UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), avait déposé une motion de défiance contre le gouvernement. Dans un ton empreint de fermeté, Vital Kamerhe a révélé qu’il présenterait le contenu de cette motion lors de la prochaine plénière. Cependant, il n’a pas hésité à critiquer cette initiative. « Comment le parti de Macron, Ensemble, peut-il envisager de destituer un Premier ministre issu de ses propres rangs ? Au contraire, ils s’efforcent de travailler en synergie pour rassembler autour de leur chef du gouvernement », a-t-il déclaré, prenant l’exemple du modèle français pour illustrer ce qu’il perçoit comme un dysfonctionnement. Si le président de l’Assemblée nationale a promis de gérer cette situation avec une « transparence totale », il s’est clairement positionné en observateur neutre, refusant d’endosser une quelconque responsabilité dans ce qu’il qualifie de « manœuvre ». En insistant sur la transparence du processus, Vital Kamerhe cherche probablement à désamorcer toute accusation de partialité ou de manipulation politique. Une crise révélatrice d’un malaise profond Le dépôt de cette motion met en lumière des tensions croissantes au sein de la majorité. Plusieurs observateurs y voient le reflet d’une frustration latente, alimentée par des divergences sur la gestion des affaires publiques et les ambitions personnelles des différents acteurs politiques. Si cette motion est effectivement débattue, elle pourrait ouvrir une nouvelle ère de turbulences pour le gouvernement. Un tel précédent pourrait affaiblir davantage le climat politique, alors que le pays fait face à des défis socio-économiques et sécuritaires majeurs.
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