Mouvements anti-Monusco à Goma : l'UDPS dément avoir appelé à cette manifestation
La tension est restée tendue jusqu'à la soirée du lundi 25 juillet à Goma, au Nord-Kivu. Les manifestants sont déterminés, malgré les efforts de la police de les disperser, à obtenir le départ de la Monusco.
La ligue des jeunes de l'UDPS/Goma dément avoir appelé à cette manifestation. Dans un communiqué, elle fait savoir que l'auteur du communiqué appelant à la marche s'est servi du faux sceau du parti.
Pendant ce temps, la Monusco, sans citer le nom, indexe des groupes qui, bien avant, avaient proféré des menaces et messages hostiles à l'encontre de l'Onu.
Le Gouvernement congolais condamne l'attaque des installations de la Monusco et promet que "les responsables seront poursuivis et sévèrement sanctionner", a déclaré le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya.
Le Gouverneur militaire du Nord-Kivu, Constant Ndima, appelle la population au calme. En séjour à Beni, il estime que la solution à la crise sécuritaire, qui secoue l’Est de la RDC, sera trouvée par le Gouvernement.
"La MONUSCO était venue sous la demande de notre gouvernement. La population s’adressera toujours à notre gouvernement, qui doit prendre des mesures qui s’imposent", a-t-il déclaré.
Plusieurs sites de la Monusco ont été attaqués, notamment de la Régional, RVA, la base de Nyamilima, à Rutshuru, et celle de Munigi, dans le territoire de Nyiragongo, l’entrepôt ASHI des vivres des casques bleus situé à la RVA.
La Monusco a décidé que tous les agents devraient travailler à domicile du lundi 25 juillet au 1er août. Seuls les membres du personnel exerçant des fonctions essentielles seront autorisés à travailler depuis leur lieu de travail moyennant une autorisation préalable de la hiérarchie.
Cedrick Sadiki/Éliane
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