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Mukwege aux opposants : « Mettons nos efforts ensemble » Le Dr Denis Mukwege, candidat président de la République à l’élection de décembre, est favorable pour une candidature commune de l’opposition. Il a réagi à cette question au cours d’une interview accordée à Jeune Afrique le mercredi 8 novembre. « […] Mettons nos efforts ensemble. Que tout le monde enterre la hache de guerre. Personne ne doit dire c’est moi ou rien », a-t-il déclaré. A l’en croire, la RDC s’enfonce dans une crise existentielle. « Laisser faire ce pouvoir qui ne croit pas en la loi fondamentale, c’est être complice », a-t-il renchéri. Le Prix Nobel de la paix 2018 a également dénoncé la « non consensualité » de la CENI, mais il estime en même temps qu’il faut tout de même aller aux élections, « car boycotter, c’est laisser la place à un pouvoir qui, en cinq ans a fait régresser le pays », a-t-il appelé. Ils étaient 24 candidats à avoir été retenus sur la liste provisoire de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ils sont désormais 26 à pouvoir se présenter sur la ligne de départ après le repêchage de deux concurrents supplémentaires par la Cour constitutionnelle. Face à Félix Tshisekedi, qui brigue un second mandat, l’opposition avance pour le moment en ordre dispersé. MESSE NOIRE EN RSA D’après un article de Digitalcongo.net qui cite Jeune Afrique, il est prévu en début de la semaine prochaine, sous l’égide d’une ONG sud-africaine, la In Transformation Initiative (ITI) ‘‘un dialogue préparatoire’’ dans le cadre de la préparation des prochaines élections. Ces discussions permettront « d’explorer les possibilités de collaboration entre l’opposition et cela peut impliquer entre autres la possibilité d’avoir à la fois un candidat commun et une plate-forme électorale commune », selon les termes précis proposés par l’ONG ITI. Et de préciser que le format de ce dialogue doit avoir lieu en deux temps, une réunion doit tout d’abord se tenir en Afrique du Sud entre deux délégués de chacun des candidats sollicités et engagés dans ce processus. L’idée étant, dans la foulée de ce conclave censé durer trois jours, de réunir les candidats en personne pour trancher les options retenues préalablement par leurs lieutenants.