Ouverture des sessions à l'Assemblée nationale : 39 membres du Gouvernement attendus à démissionner L'ouverture des sessions parlementaires pour la magistrature 2024-2028 a eu lieu lundi 29 janvier à l'Assemblée nationale. Cette session inaugurale était consacrée à la validation des mandats des députés nationaux et l'installation du bureau provisoire. Au cours de cette session dirigée par le Secrétaire général à l'Assemblée nationale, le bureau provisoire est constitué du Président Christophe Mboso N'kodia Pwanga (le doyen des élus), le Premier Secrétaire, Serge Bahati, et le Deuxième Secrétaire, Aje Matembo (les deux benjamins des élus). Christophe Mboso n’a pas caché sa proximité avec Félix Tshisekedi et a appelé tous les élus à soutenir le chef de l’État et à l’accompagner durant son nouveau quinquennat « dans les réformes législatives courageuses envisagées dans l’intérêt du peuple ». « J’invite également la classe politique, toutes tendances confondues, à saisir la main tendue du garant de la Nation pour la consolidation de la cohésion et de l’unité nationale face à l’agression rwandaise et aux menaces sécuritaires qui continuent à peser sur la partie est de la République démocratique du Congo ainsi qu’aux nombreux défis de développement auxquels notre cher pays se trouve confronté », a-t-il déclaré. Ce nouveau bureau mettra en place une commission spéciale qui procédera à la vérification des dossiers de chaque député en vue de la validation prochaine de leurs pouvoirs. 402 élus nationaux ont pris part à la session inaugurale avec 337 nouveaux élus. De plus, 39 des 59 membres du gouvernement, incluant le Premier ministre Sama Lukonde, 4 des 5 vice-Premiers ministres, ainsi que plusieurs ministres et vice-ministres, sont également concernés. Seuls 20 membres du gouvernement ne sont pas liés à un mandat électif. Selon l’article 108 de la Constitution, ces membres du Gouvernement doivent démissionner de leurs fonctions après la validation de leurs mandats à l'Assemblée nationale pour des raisons d’incompatibilité des fonctions. Il est à noter que trois membres du gouvernement ont vu leurs résultats invalidés par la CENI en raison de soupçons de fraude et/ou de violence électorale.
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