Point de presse de Peter Kazadi : Le PPRD rappelle l’existence d’une milice entretenue par le pouvoir
Dans une déclaration du mercredi 24 mai, le PPRD, le parti cher à Joseph Kabila, a rejeté en bloc les propos tenus par le vice-premier ministre et ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Peter Kazadi, lors d'un point de presse le même jour.
Alors que Peter Kazadi dénonce la préméditation à la violence dans le chef de certains partis, le PPRD rappelle l’existence d’une milice à Kingabwa entretenue par le pouvoir en place.
"Nul n’ignore l’existence d’une milice à Kingabwa entretenue par le pouvoir en place, celle-ci a migré en Brigade Spéciale de l’UDPS (B.S.U) communément appelée « Force du Progrès » composée des combattants porteurs d’armes blanches (machettes, chevrons, barres de fer, etc….)", lit-on dans cette déclaration.
Par ailleurs, renchérit la déclaration, le PPRD réitère son soutien indéfectible à l’ensemble de l’opposition tout entière pour bloquer les dérives dictatoriales de monsieur Félix Tshisekedi.
Lors de son point de son point de presse, Peter Kazadi avait reconnu quelques dérapages enregistrés lors de la dernière marche de l'opposition.
« C’est vrai qu’il y a eu violence. C’est aussi vrai que les manifestants ont violenté les forces de l’ordre. La RDC n’est pas le seul pays au monde où les forces de sécurité ne se sont pas bien comportées », a-t-il déclaré.
Il accuse la communauté internationale de l'ingérence aux affaires d'État.
« Si nous étions un pays sérieux, composé des citoyens sérieux, personne ne pouvait accepter que ce genre de manifestation soit organisé. Mais parce que nous avons sur notre tête une communauté internationale qui doit chaque fois nous dicter la ligne à accomplir pour la gestion de nos affaires internes, cette communauté internationale avec cette presse internationale qui distribuent des points, nous sommes parfois obligés de tolérer des choses qui nous font mal, pour ne pas être accusés, être transférés devant la Cour Pénale Internationale, pour ne pas être sanctionnés financièrement, pour ne pas être interdits de passer ici et là », regrette-il.
Plusieurs dégâts ont été enregistrés lors de la marche de l'opposition le 20 mai dernier à Kinshasa. La police à noté plusieurs blessés dans son rang, une journaliste violentée et deux véhicules de la police caillassés.
Marche de l'opposition : pas de mort, plusieurs blessés dont une journaliste (Bilan de la Police)
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