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C'est décidément le dernier espoir du Front Commun pour le Congo, qui appelle le peuple à "se tenir prête à résister et à s'opposer à toute tentative de passage en force de son allié (Cap pour le Changement) qui tente d'imposer selon lui, la prestation de serment de trois nouveaux membres de la composition de la Cour constitutionnelle. Dans le communiqué final sanctionnant la conférence des présidents de ce mardi 20 octobre, le FCC qui, après avoir tenté en vain de faire entendre raison à son partenaire, tourne les yeux vers celui qui a voté massivement la constitution de 2006 par référendum, pour qu'il la défende. "Le FCC appelle la population, qui a massivement voté, par référendum, la constitution en vigueur, à se tenir prête à résister et à s'opposer à toute tentative de passage en force tendant à imposer le fait accompli d'une nouvelle cour aux ordres, assise sur des graves violations des dispositions basiques de la constitution, partant à toute dérive dictatoriale", lit-on dans ledit communiqué En effet, le FCC invite le président de la République, Félix Tshisekedi, au strict respect de son serment institutionnel, à savoir : "observer et défendre la constitution et les lois de la République". Il sied de signaler que l'organisation ce mercredi au parlement de la cérémonie de prestation de serment des trois nouveaux membres de la composition de la haute cour divise le CACH et FCC. Du côté du FCC, l'on rappelle que la nomination de deux juges en remplacement des juges Ubulu et Kilomba a été fait en violation des textes. Il précise que seul le juge président Benoît Lwamba, réputé démissionnaire, était susceptible d'être remplacé. Refusant de cautionner toute violation intentionnelle et manifeste de la constitution, le FCC dit ne pas être concerné par le cérémonie de ce jour au palais du peuple. Il prend par conséquent la communauté internationale à témoin de constater la retenue dont il a fait montre dans cette affaire. LV