Procès 100 jours : Kamerhe, Jammal et Muhima acquittés pour absence des preuves
La cour d’appel de Kinshasa/Gombe a annoncé ce 23 juin l’acquittement de l'ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi dans l’affaire de présumé détournement de plusieurs millions de dollars américains alloués au programme d’urgence de 100 premiers jours du Chef de l'État.
Le verdict en appel, lave aussi tous les coaccusés dont le libanais Sammih Jammal et Muhima pour absence des preuves.
Après une audience tenue le 2 juin dernier, la Cour d'Appel de Kinshasa/Gombe avait été prise l'affaire en délibéré pour un verdict final. Ce, après que les parties aient présenté et débattu leurs motifs à l’audience.
Ce litige a été examiné au degré d’appel suite au renvoi opéré par la Cour de cassation après l'annulation de la décision qui avait condamné les prévenus respectivement à 13 ans, 6 ans et une année des travaux forcés.
Lors de cette audience publique, les avocats de Kamerhe ont plaidé, en l'absence du prévenu, pour sa libération « pure et simple », car, avaient-ils soutenu leur client, n'était pas encore nommé Dircab du Chef de l'État, au moment de l'attribution du marché de construction des maisons préfabriquées à la société Samibo, de Samih Jammal.
Ç’a également été l’occasion pour le conseil de Vital Kamerhe de révéler l'absence d'accord entre son client et Samih Jammal pour qu'il y ait corruption dans leurs chefs. Pour ces avocats, s'il y avait une seule personne à juger et qui serait considérée comme corrompue en son temps, c'est plutôt, le Ministre du Développement Rural.
Pour eux, cette absence des preuves fait tomber toutes les accusation, notamment celle de blanchiment.
Domi
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