Procès en flagrance : "Je suis allé à Brazzaville parce que j'ai des problèmes de santé" (Willy Bakonga)
"Je suis allé à Brazzaville parce que j'ai des problèmes de santé, c'est un problème de poison", a dit jeudi 29 avril l'ex-ministre de l'enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Willy Bakonga, lors du procès en flagrance au Parquet général près la Cour de cassation.
Il est poursuivi pour "transfert illicite de fonds", lesquels fonds ont été retrouvés lors de son arrestation avec son fils à Brazzaville, des faits qu'il nie. "On n'a pas trouvé l'argent dans ma valise. Je ne sais pas à quel moment moi, Willy Bakonga, j'ai transféré de l'argent sale", rétorque Bakonga.
Pour ce faire, le ministère public requiert 10 ans de prison et une amende équivalant à 3 fois la somme de 33. 500 dollars américains (trouvés sur les prévenus) à l'encontre de l'ancien Ministre de l'EPST et son fils Joël Bakonga.
Après avoir vainement tenté de disculper son fils Joël, interpellé en même temps que lui à Brazzaville et également jugé pour "violation de la réglementation sur le transport d'argent à l'étranger", l'ancien ministre insiste que le fait que "la responsabilité est individuelle".
À noter que ce procès ne concerne pas le détournement présumé des fonds alloués à la gratuité de l'enseignement de base en RDC, pour lequel Willy Bakonga est également accusé.
LV
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