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Processus de Nairobi III : La possibilité d’autres consultations est exclue


Processus de Nairobi III : La possibilité d’autres consultations est exclue

Les travaux en groupes et sous-groupes vont démarrer ce mercredi 30 novembre. Les participants sont appelés à travailler en toute conscience en commission car, affirment des sources de la facilitation, à l’issue de ce troisième round, il n’y aura pas de nouvelles consultations contrairement à Nairobi I et Nairobi II. 

La facilitation attend donc faire de cette rencontre, l’étape des solutions et des actions concrètes pour faire taire définitivement les armes dans la partie Orientale de la RDC. 

Les Chefs d’Etats membres de la Communauté de l’EAC ont exhorté, lundi, les participants à œuvrer pour le retour de la paix dans l’Est de la RDC. Cet appel a été tour à tour lancé par les présidents de l’Ouganda, du Kenya, du Rwanda, de la RDC et du facilitateur du processus de Nairobi.

« Souvenez-vous de combien des tables rondes, des conférences nationales organisées, combien d’accords signés… il est temps pour chacun de nous de s’engager pour le développement de notre pays qu’aucun individu ne peut faire seul », a dit le Chef de l’Etat congolais, dans son discours par visioconférence, à l’ouverture de ces assises.

« Cette phase de consultations politiques, qui réunit environ 200 participants, représentant les groupes armés et la Société civile de l’Est de notre pays, constitue une nouvelle opportunité que, tous, doivent saisir en vue de s’investir chacun dans la restauration de la paix et construire notre bien-être », a-t-il poursuivi.

Nous devons taire les armes pour donner la chance à notre désir commun de reconstruire ensemble notre pays, a-t-il ajouté. 

« La recrudescence de la violence et de l’insécurité, alimentée par les conflits armés persistant dans ces parties de notre pays a sérieusement affecté les efforts de développement, avec comme conséquence la détérioration de la qualité de vie de nos populations, le drame humanitaire ainsi que la destruction du tissus économique et des infrastructures de base », a regretté Félix Tshisekedi.

M23 OUT

S’agissant du M23, Félix Tshisekedi a rappelé la position de son Gouvernement : « Nous céderons ni au chantage ni aux prétentions illusoires de ces terroristes sous manipulation étrangère et qui n’ont pour choix que de s’engager dans la stricte ligne édictée par le communiqué final du mini-sommet de Luanda du 23 novembre 2022 qui préconise ». 

Vous pouvez (re)lire : Processus de Nairobi III : le M23 n'est pas concerné, en voici les raisons

Jusqu'à ce mardi, les délégations impliquées dans le processus de Nairobi continuent d’affluer la capitale kenyane. La facilitation a poursuivi l’enregistrement des dernières délégations.

Les 87 délégués de 11 groupes armés, de la société civile et des communautés ethniques du Nord-Kivu, Sud-Kivu et du Maniema restés bloqués à Goma depuis quatre jours ont commencé à rejoindre Nairobi depuis mardi 29 novembre. 

Deux aéronefs ont été affrétés par l’organisation, grâce à l’appui de la Monusco, pour récupérer ces délégués en deux rotations. Le premier groupe d’au moins 37 personnes a décollé mardi matin de Goma pour Nairobi tandis que le deuxième groupe devrait rejoindre la capitale kenyane d’ici la fin de la journée.

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