RDC : Joseph Kabila condamné à mort L’ancien président de la RDC, Joseph Kabila Kabange, a été condamné à la peine de mort par la justice congolaise. Le verdict, tombé ce mardi 30 septembre 2025, a également ordonné la confiscation de l’ensemble de ses biens ainsi que le paiement d’une amende astronomique de 30 milliards de dollars américains à l’État congolais, exigée en francs congolais. Le tribunal a en outre imposé à Kabila le versement de 2 milliards de dollars à titre de réparations à chacune des deux entités considérées comme particulièrement affectées : la province du Nord-Kivu et la ville d’Isiro. Les juges ont estimé que Kabila avait renoncé à sa nationalité rwandaise pour accéder illégalement au pouvoir à Kinshasa, un acte qualifié de « trahison suprême » et de violation grave de la Constitution congolaise. Cette condamnation s’inscrit dans la continuité des poursuites engagées plus tôt dans l’année. Le 30 avril dernier, l’ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba, avait annoncé que l’auditeur général des FARDC avait saisi le bureau du Sénat pour demander la levée des immunités de Joseph Kabila, sénateur à vie. De lourdes accusations devant la Haute Cour militaire Dans sa déclaration, Constant Mutamba avait précisé que Kabila est poursuivi non pas en tant qu’ancien président, mais en sa qualité de sénateur, conformément aux articles 104, 107 et 153 de la Constitution. Les accusations portées contre lui sont d’une extrême gravité : trahison, participation à un mouvement insurrectionnel, crimes de guerre et crimes contre l’humanité. L’ancien ministre avait insisté sur la nécessité de « fixer le dossier devant la Haute Cour militaire » afin de faire la lumière sur la responsabilité pénale de Kabila dans les massacres perpétrés dans l’Est du pays par les mouvements armés M23 et AFC, dont il est présenté comme cofondateur. Avec déjà plus de 120 chefs d’accusation pendants devant la justice militaire, Joseph Kabila devrait faire face dans les prochains jours à une série de procès aux répercussions politiques, judiciaires et sociales majeures.








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