RDC : L'ONU préoccupée par les élections
L’ONU suit de près les débats sur le processus électoral de la gation de la division d’assistance électorale de l’ONU est en RDC cette semaine. RDC. A la demande des autorités congolaises, une délé
Cette délégation a pour mission d’évaluer et examiner les modalités d’un appui éventuel des Nations Unies au processus électoral.
Ladite mission est conduite par Bintou Keita, Cheffe de la Monusco. Dans un communiqué de presse, la délégation de l’ONU « rappelle qu’il est de la responsabilité de tous de garantir un processus électoral qui permette de créer la confiance ».
Pour y arriver, l’ONU estime qu’il est important de mettre un accent particulier sur lutte contre les discours de haine, à la lutte contre la corruption et au cadre légal de l’état de siège et de l’état d’urgence, mais également à l’inclusivité du processus électoral en particulier en ce qui concerne la participation des femmes et de la jeunesse. La Monusco salue d’ailleurs l’accent mis par le Président de l’Assemblée nationale sur ce dernier point.
« La Mission, par le biais notamment des bons offices de la Représentante spéciale du Secrétaire général en RDC, Bintou Keita, continuera à promouvoir un dialogue politique apaisé, serein et consensuel auprès de tous les acteurs », dit une déclaration de la mission onusienne.
Bintou Keita interviendra d’ailleurs devant le Conseil de sécurité mardi prochain, le 29 mars, lors d’une séance publique.
Pendant ce temps, un risque prévisible du glissement du calendrier ne cesse de croître.
« Il y a aussi des contraintes d’ordre légal et l’incertitude sur les grandes options politiques à lever dans le cadre des réformes électorales. Si on optait pour un deuxième tour à l’élection présidentielle, cela aurait une incidence sur le budget des opérations. Même le vote ou non des Congolais de l’étranger […], tout cela aurait une incidence », avait prévenu Denis Kadima au moment de présenter sa feuille de route.
Dans une récente interview accordée à un média belge, Félix Tshisekedi avait rassuré de la tenue des élections dans les délais.
« Je veux tenir les délais pour que les gens croient en moi et que j’aie l’occasion de rempiler. Car jusqu’à présent je n’ai pas eu beaucoup de temps », avait-il confirmé.
À l’occasion du 12ème anniversaire de l’Ecidé, Martin Fayulu Madidi avait martelé sur l'organisation de la tenue des élections dans le délai Constitutionnel.
« Nous n'accepterons pas le report des élections de 2023 », écrivait-il sur son compte Twitter. Ce leader de l’opposition soutient la reforme du processus électoral en passant par la révision de la loi électorale et la reconstitution du bureau de la Ceni.
La nouvelle session parlementaire a plusieurs enjeux. L’Assemblée nationale doit trancher sur les règles qui régiront les prochains scrutins.
Dieumerci Kalewu
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