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La Nouvelle génération pour l’émergence du Congo (NOGEC) a saisi, mardi 15 décembre, le procureur général près la Cour de cassation de Kinshasa-Gombe, pour dénoncer « des actes de corruption grave », décelés lors du vote des pétitions portant sur la destitution des membres du bureau de l’Assemblée nationale. Le regroupement politique appelle le Procureur Général près la Cour de cassation de Kinshasa Gombe à bien se saisir du dossier afin de donner un coup de projecteur et interpeller toutes les personnes impliquées quant à ce. « Monsieur le Procureur général, les interpellations des députés nationaux et autres responsables politiques que vous pourriez courageusement diligentées feront date et serviront de leçons à tous ces compatriotes qui, depuis de décennies, ont fait de la corruption et de la transhumance un mode de vie », lit-on dans cette correspondance dont une copie est parvenue à LAPLUMEINFOS.NET Dans la même optique, la NOGEC, par le truchement de son président Constant Mutamba, fait remarquer qu’au-delà des doublons rencontrés dans les listes des pétitions, il existe des vidéos et images qui font foi sur les affirmations des députés reconnaissant avoir obtenu chacun une bagatelle de sommes d'argent. Notamment, 10.000, 15.000, 20.000 dollars américains. Ce scandale porte atteinte à l’image de marque et à la réputation de l’Assemblée nationale, et contraste avec la mission du pouvoir judiciaire qui vise à moraliser la vie publique en RDC, renchérit la NOGEC. Sans chercher le dos de la cuillère, ce regroupement politique a rappelé la disposition légale qui qualifie ces actes comme infraction de corruption en soutenant que tout fonctionnaire et officier public, toute personne chargée d’un service public ou pastoral qui aura agréé des offres, de promesses… sera punie de six mois à deux ans de servitude pénale et d’une amende. Lambert Saïdi