RDC : plusieurs voix s’élèvent pour condamner l’arrestation de Salomon Kalonda
Des réactions fusent de partout après l’arrestation, ce mardi 30 mai, de Salomon Kalonda, conseiller spécial de l’opposant Moise Katumbi. Il a été arrêté par les éléments de la garde républicaine et de la régie des voies aériennes (RVA), à l’aéroport international de N’djili.
Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, on peut voir comment il a été embarqué dans une voiture pick-up. Jusqu'à présent aucune réaction officielle des autorités congolaises n'est livrée pour justifier cette arrestation.
« Fin de l’Etat de droit », estime Katumbi
Sur son compte twitter, Moïse Katumbi a dénoncé cette arrestation qu'il juge d' «enlèvement crapuleux ».
« L’arrestation arbitraire et illégale de mon conseiller spécial Salomon Kalonda à l’aéroport de Ndjili est un enlèvement crapuleux. Aucune base juridique. Fin de l’Etat de droit », a t-il réagi a travers son compte réseau social, twitter, cela avant de s’interroger en enjoignant les autorités que : « Que lui reproche-t-on ? Où a-t-il été emmené ? Les autorités doivent s’expliquer et le libérer ! »
Violation de l’article 17 de la Constitution, Kapiamba sollicite une enquête
Pour sa part, Georges Kapiamba, le président de l'Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) a aussi condamné l'arrestation de Salomon Kalonda et exige sa libération.
« Je condamne les circonstances de l’arrestation de M. Salomon Kalonda Della, proche collaborateur de Moise de Katumbi, à l’aéroport de Ndjili à Kinshasa, car ayant porté atteinte à l’article 17 de la Constitution. J’exige sa libération et une enquête judiciaire crédible », a-t-il écrit sur son compte Twitter également.
Le député national, André Claudel Lubaya regrette cet acte qui renvoie une sombre image du pays et discrédite davantage ses institutions : « arrêter brutalement le collaborateur d’un responsable politique, pour atteindre ce dernier, est un acte d’une méprisable lâcheté qui renvoie une sombre image du pays et discrédite davantage ses institutions ».
D'autres acteurs politiques et de la société civile ont aussi condamné l’arrestation brutale du conseiller spécial de leur compère Moïse Katumbi. C'est les cas de Delly Sesanga, Matata Ponyo, Martin Fayulu.
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