RDC : Tshisekedi insiste sur la mise en place urgente d'un cadre de concertation pour l'effectivité du recrutement des magistrats civils et militaires
Le président de la République, Félix Tshisekedi a une fois de plus évoqué lors de la 37eme réunion hebdomadaire de Conseil des ministres du vendredi 21 janvier 2022 la nécessité du recrutement des magistrats civils et militaires et des conseillers référendaires.
Selon le compte rendu de cette réunion fait par le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, l'insuffisance des magistrats à couvrir les Offices de parquet et Juridictions à
travers le pays et à résorber le besoin du peuple dans la quête de la justice, est « l’une des raisons de la faible administration de la justice et de l’instauration de l’Etat de droit ».
Le Président de la République a fait ce constat au cours de ses différentes visites d’itinérance.
Cette situation ajoute la même source, affecte le fonctionnement de la Cour Constitutionnelle, au regard de l’accroissement exponentiel des demandes qui lui sont soumises particulièrement lors des contentieux électoraux.
Pour pallier à ce manque, le Chef de l'État Félix Tshisekedi a chargé le président du Conseil Supérieur de la Magistrature de mettre en place urgemment, avec la collaboration du gouvernement, un cadre de concertation afin de définir les canaux susceptibles de rendre effectif le recrutement des magistrats civils et militaires ainsi que des
conseillers référendaires à la Cour constitutionnelle.
Lors de son discours sur l’état de la nation devant les deux chambres du parlement réunies en congrès en décembre 2021, Félix Tshisekedi a évoqué les questions liées à l’État de droit, à la lutte contre la corruption et l’impunité ainsi que l’instauration d’une justice indépendante en RDC.
Abordant la question sensible de la justice gage d’un État de droit tant vanté par son régime, Félix Tshisekedi s'était montré insatisfait en dépit de certains progrès.
« Je reste convaincu que l’instauration de l’État de droit et de l’autorité de l’état impose une justice consciente de son rôle et de son indépendance et ceci devant être notre perception commune. Malheureusement en dépit de certains progrès que je salue, je ne saurais resté indifférent en ma qualité de magistrat suprême aux cris de détresse et de désolation des congolaises et congolais qui chaque jour qui passe réclament plus de garantie d’une bonne et saine administration de la justice », avait-t-il relevé.
« Aujourd’hui encore sur le banc des accusés, notre justice qui devrait pourtant rassurer tout le monde, nantis ou puissants, forts comme faibles en n’ayant pour regard que la protection de droit, bref une justice qui non seulement dit le droit mais rassure que le droit alors le bon a été dit », avait déploré Félix Tshisekedi.
C'est dans cette perspective que Félix Tshisekedi avait réaffirmé son engagement à poursuivre des réformes dans le secteur de la justice y compris seule relative aux structures et à la qualité de leurs animateurs suivant « le principe l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ».
Domi
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